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TRANS
Spectacle de musique, Tai Ji, Kung Fu et danse
Création 2004 pour Correspondances

Mise en scène de Yong Peng, avec Shi Qin (Kung Fu), Zhu Lei, Gang (Danses), Zhou Linxia (Taiji Quan), Philippe Cornus (Percussions), Guo Gan (Erhu) et Rao Ying (Guzheng)

Durée prévue : 60 minutes


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Issu de l’Institut de Danse de Pékin, de la compagnie duquel il fait partie pendant dix ans, Yong Peng transmet à travers cette création l’intérêt qu’il porte aux rapports entre différentes disciplines artistiques du spectacle vivant.
Musicien polyvalent, Philippe Cornus se penche sur les musiques improvisées et les musiques actuelles issues du jazz. Avec les musiciens chinois Guo Gan et Rao Ying, il travaille sur les sonorités particulières nées de la rencontre entre ses percussions et les instruments traditionnels chinois et construites en relation avec le Taiji, le Kung Fu et la danse.

Le Taiji Quan – technique de préservation de l'énergie intérieure que de la sauvegarde de l'intégrité physique face à des agressions externes et à la fois art "s'opposant à la violence" – est avant tout une école d'apprentissage et de patience, un art de mouvement du corps et des énergies multiples qui l’animent. Il se fonde sur la «mise en conscience» du mouvement et de la sensation qu'il éveille. Par opposition aux techniques de méditation statique ou contemplative, le Taiji Quan est d'abord Art du Mouvement grâce à l'apprentissage au travers des sensations corporelles, de la relativité des deux notions antagonistes et complémentaires symbolisées par le Yin et le Yang et leurs multiples applications dans la vie quotidienne.

Né en Chine il y a plus de 2000 ans, le Kung Fu désigne et symbolise le travail sans relâche jusqu'à la perfection, en s’axant sur le dépassement de soi, la souplesse, l'endurance, la rapidité et l'énergie interne. Le Kung Fu est également à l'origine de la plupart des arts martiaux connus de nos jours. Les styles externes: Utilisant des mouvements rapides et dynamiques, la pratique augmente ainsi l'endurance et forge le corps, en améliorant considérablement la condition physique et mentale. Les styles internes: L'enchaînement de mouvements lents et fluides permet de travailler et cultiver l'énergie interne sans toutefois utiliser de force physique.


Le Erhu est l'instrument à cordes frottées le plus ancien de Chine, remontant à la dynastie Song (420-479). Le Erhu d’aujourd'hui possède une caisse de résonance hexagonale ou octogonale, obturée par une peau tendue de boa. Sur la caisse est fixé le manche, au sommet duquel deux chevilles tiennent les cordes tendues jusqu'au bas de la caisse. L'archet est fait de bambou et sa mèche en crins de chevaux est passée entre les deux cordes. La main gauche est celle qui produit les notes, sur une échelle de cinq positions, tandis que la droite conduit l'archet sur les cordes.


Le Guzheng est un instrument traditionnel à cordes pincées de la famille des cithares sur table. Il comporte 21 cordes placées sur 21 ponts amovibles utilisés pour accorder l'instrument. Alors que la main droite pince les cordes avec un plectre, la main gauche touche les cordes afin de produire non seulement de la hauteur voulue, mais aussi une multitude de timbres. À l’origine, il se jouait au sein d’ensembles de musique de cour. Depuis le XIXe siècle, il devient un instrument soliste, son répertoire s’est étendu et sa technique est plus complexe.

 

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